Votre navigateur n’est pas compatible avec l’ensemble des fonctionnalités de ce site. Merci d’utiliser un navigateur compatible (tel que Mozilla Firefox, Google Chrome, Microsoft Edge Chromium).
Face à la hausse constante des tarifs énergétiques, la chaudière est l’un des modes de chauffage préférés des français. Qu’elle soit à gaz, à fioul, à bois ou à granulés, elle s’installe aussi bien dans une maison que dans un appartement, pouvant être individuelle ou collective.
Si les chaudières fonctionnent toutes selon le même principe, les avancées technologiques ont permis l’émergence de nouveaux types d’appareils plus performants. D’un fonctionnement classique ou à condensation, elles diffusent toutes sous pression de l’eau chauffée vers des radiateurs ou au travers d’un plancher chauffant. Il peut arriver qu’une cette pression soit anormale : trop élevée ou trop basse. Conseils et explications sur les causes et les solutions possibles dans cet article.
Sommaire :
Bien que particulièrement fiables et efficaces, les chaudières peuvent parfois présenter des baisses ou de hausses de pression. Ces phénomènes peuvent avoir des conséquences sur l’optimisation de votre chauffage, mais aussi sur la durée de vie de votre installation. Mieux vaut ne pas ignorer une baisse subite ou une hausse de pression inconsidérée. Ces variations de pression ont, systématiquement un impact sur votre confort de vie.
En général, en période de chauffe la pression doit rester stable (entre 1 et 2 bars). Seule une tolérance de plus ou moins 0,3 bar est acceptable et même considérée comme normale.
Le principe de fonctionnement d’une chaudière est de chauffer l’eau froide en l’envoyant sous pression grâce à une pompe vers les différents radiateurs ou dans les serpentins installés sous la chape. Le liquide circule alors en circuit fermé.
C’est grâce à la combustion du fioul, du gaz ou du bois que le fluide qui arrive est réchauffé. Il est ensuite propulsé dans le circuit de chauffage central.
Normalement l’eau qui est distribuée chez vous par votre compagnie des eaux arrive en moyenne à 3 bars à votre domicile. C’est la pression normale du réseau. En revanche celle qui part de votre chaudière vers les différents points de chauffe de votre logement ne doit en aucun cas excéder 2 bars.
Le bar étant la mesure physique de l’eau appliquée sur une surface définie.
L’eau alimentant les différents points chauds de l’habitation, comme nous l’avons vu plus haut, circule en boucle fermée. La force du liquide circulant dans les conduits doit logiquement demeurer la même durant toute la période de chauffe. Ça, c’est en théorie car il arrive régulièrement que l’on constate une baisse de pression.
Cette baisse se caractérise le plus souvent par un manque d’homogénéité dans la diffusion de la chaleur ; certaines pièces ou parties de pièces, de radiateurs restent froides.
Outre l’atteinte directe au confort de vie des habitants du logement, cette dépression révèle un dysfonctionnement de la chaudière ou d’un de ses différents organes.
Bien que les baisses de pression représentent, selon les professionnels 80% de leurs interventions, vous pouvez, dans quelques cas, faire vous-même le diagnostic de ces diminutions intempestives.
Dans la grande majorité des cas, la chute de pression peut résulter d’une simple fuite. Entre un tuyau défectueux ou poreux ou une fuite sur un raccord, toute perte de liquide du circuit de chauffage entraîne systématiquement une baisse du nombre de bars.
Autre raison, le vieillissement de votre chaudière. Certaines pièces d’usure peuvent être à changer, ce qui est par exemple le cas du vase d’expansion.
La pompe qui envoie l’eau dans le circuit peut aussi être défaillante, tout comme la soupape de sécurité qui, si elle est déclenchée à un moment donné doit impérativement être changée.
Comme nous l’avons vu, la pression de l’eau doit théoriquement demeurer la même dans le circuit de chauffage. Si elle dépasse 1,5 ou 2 bars, selon les appareils et les prescriptions fabricant, c’est que votre chaudière présente un problème de régulation qui peut s’avérer dangereux.
Le vase d’expansion de votre appareil, (petit ballon de régulation de la pression du liquide dans les tuyaux) se situe le plus souvent à côté de la chaudière. Il est composé de deux parties dont une remplie de gaz dont le rôle est d’absorber les différences de pression entre l’eau chaude et l’eau froide (l’eau froide occupe un volume inférieur à l’eau chaude).
Dans le cas d’une défaillance du vase d’expansion, l’intervention d’un professionnel est nécessaire. Lui seul saura s’il faut le changer ou, dans certains cas le « regonfler ».
Une surpression affichée peut aussi résulter d’un afflux de liquide permanent dans votre installation. Auquel cas il faut vérifier que le robinet d’arrivée d’eau soit correctement fermé. S’il s’avère que trop de fluide soit entrée dans le circuit, il suffit de purger ce dernier pour en évacuer le trop plein et revenir à un chiffre inférieur à 2 bars.
Tous les appareils modernes sont équipés d’un système de valve de sécurité qui entraîne l’arrêt immédiat de la chaudière en cas de surpression. Si tel est le cas, et que l’installation s’est mise en sécurité, il y a de grandes chances pour que vous deviez changer cette pièce une fois la chaudière réparée.
Lors de son installation par un professionnel, l’appareil est réglé à la pression normale prescrite par le fabricant et adaptée aux locaux. Si ce n’est une défaillance technique ou une mauvaise utilisation, votre chaudière n’a que très peu de chance de tomber en panne.
Pour éviter toute forme de désagrément, un entretien annuel de l’ensemble du système de chauffage est rendu obligatoire par la loi.
En général, les installateurs proposent des contrats annuels d’entretien et de dépannage. Une fois par an, ils réalisent une visite d’entretien avant le début de la période de chauffe, ils ramonent les conduits d’évacuation et vérifient le bon état de fonctionnement de la chaudière pour votre sécurité. Ils préconisent aussi les changements éventuels de pièces d’usure afin d’éviter toutes les pannes.
Si votre chaudière présente quelque dysfonctionnement que ce soit, n’hésitez pas à faire intervenir un professionnel. Vous garantissez ainsi la longévité de votre installation, et bénéficiez d’une garantie de travaux mais aussi d’une garantie sur les pièces changées.
